- albite
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• 1814; du lat. albus « blanc »♦ Feldspath de teinte pâle, aux macles fines non croisées.⇒ALBITE, subst. fém.MINÉR. Sorte de feldspath à base de soude, se présentant généralement sous forme de cristaux blancs :• 1. L'albite est un silicate d'alumine et de soude.M. LARCHEVÊQUE, Fabrication industrielle de la porcelaine pure, 1848, p. 17.• 2. ... nous passions des heures à nous demander : « Tiens-tu l'orthose? — Tiens-tu l'albite? » et autres distinctions qui ne sont jamais distinctes pour les sens, en mille et un cas minéralogiques.G. SAND, Correspondance, t. 4, 1812-1876, p. 321.Rem. 1. Attesté ds Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e-Lar. encyclop., LITTRÉ, GUÉRIN 1892, ROB., QUILLET 1965, PLAIS.-CAILL. 1958, FROMH.-KING. 1968. 2. Appelé aussi schorl blanc selon Ac. Compl. 1842 et BESCH. 1845.Prononc. — 1. Forme phon. :[albit]. 2. Dér. :albitisation.Étymol. ET HIST. — 1838 minér. (Ac. Compl. 1842 : Albite [...] Minéral qu'on appelle aussi Schorl blanc).Nom donné par les chimistes Gahn et Berzelius en 1814 à cette variété de feldspath blanc, à partir du lat. albus « blanc »; suff. -ite, voir DEI, s.v. albite.BBG. — BÉL. 1957. — BOISS.8. — FROMH.-KING 1968. — PLAIS.-CAILL. 1958.albite [albit] n. f.ÉTYM. 1822, Dict. d'hist. nat. de Bory de Saint-Vincent; nom donné par Gahn et Berzelius en 1814; du lat. albus « blanc », et suff. -ite.❖♦ Minér. Feldspath de teinte pâle, aux macles fines non croisées, formant des cristaux laiteux et opaques.
Encyclopédie Universelle. 2012.